Ce procédé d’estampe offre un champs d’expression plus ample, plus libre où le geste sort de la répétition lente et presque hallucinatoire des griffures de l’outils sur le métal ou sur le linoléum pour entrer dans un contact plus direct avec la matière. Le détail se perd pour privilégier la trace, le mouvement dans l’encre, sa texture souple invite à toutes les expérimentations. Des noirs crépusculaires jaillissent des lumières évanescentes voir éclatantes où l’arbre est présent telle une ombre. La toute puissance de cet être végétal devient visible.